Ambiance de lecture recommandée
Resurrection de Common
● Tant de questions se bousculent aux portes des dimensions composant l’univers de l’esprit. Sur l’avenir à venir, sur le passé qui repasse, si loin et si présent en même temps. J’ai des milliers de réponses et aussi aucune.
Je pleure, je crie, je suis en colère, je suis joie, je prie. Je demande à Dieu, à l’univers tout entier, aux divinités mal ou bien placées dans l’ordre des croyances, si je suis sur le bon chemin, si je continue d’être moi malgré tout, malgré toutes les pensées, malgré tout ce que je considère être mes absurdités.
Je me vide la tête comme on expire une inspiration, j’écris mes rêves comme on efface une obsession. Ce soir, où cette nuit, tout comme ce matin et ceux de toute ma vie, l’univers est là, à m’observer, à observer celles et ceux qui croient en lui.
Ce soir, où cette nuit, j’ai vu la plus belle étoile filante de toute ma vie.
Je ne fais jamais de promesse à quiconque, mais à toi ce soir promis, cher univers, je donne le meilleur de moi. En dedans et en émoi, je me livre à toi, je crois en toi et en cet infini finit.
J’ai fait le vœu de l’amour qui dure toujours avec la vie et avec moi. Je te crois, je t’écoute, là où ne se cachent ni doute ni peur. Au plus près de toi, de ces poussières d’étoiles qui nous composent, lancées sur l’autoroute du vide à plus de trois cent mille kilomètres-heure.
Des diamants d’astres tournoyant dans le vide interstellaire, on se ponce au gré des identités du soi. Au fond, peu importe d’avoir aucune ou des milliers de questions, de savoir ou bien de comprendre ce qui est aussi malléable que la soie. Au plus profond de la nuit, se love une étincelle céleste, une gemme de l’évolution logée en soi, à chérir, à prier, à faire briller de mille éclats ●






Laisser un commentaire